F.A.Q.
Qu'est ce que la PNL?
Source : WikiPnl https://www.wikipnl.fr/index.php?title=Programmation_Neuro-Linguistique
La PNL (Programmation Neuro-Linguistique) est une approche pragmatique dans le domaine de la psychologie appliquée.
Sa spécificité réside dans sa recherche à modéliser les savoir-faire et savoir-être de gens de talent dans leur domaine pour les retransmettre à d’autres qui en auraient besoin.
Elle est ainsi constituée de 3 aspects :
- d’abord le processus de modélisation qui correspond à l’essence de la PNL,
- ensuite l’ensemble des modèles (techniques et pratiques) déjà construits grâce à ce processus de modélisation et
- enfin une certaine façon de regarder le monde, c’est-à-dire une certaine philosophe structurée autour d’un ensemble de présupposés.
La finalité de la PNL réside dans le fait d’offrir des moyens concrets pour qu’une personne puisse augmenter ses compétences, son estime de soi, sa confiance en ses capacités, sa qualité de relation avec ses proches, sa capacité à penser par elle-même pour réaliser ses propres objectifs.[1]
Quel est l'historique de la PNL
Source Wikipnl : https://www.wikipnl.fr/index.php?title=Programmation_Neuro-Linguistique#Ce_qui_est_de_la_PNL_et_ce_qui_n.27en_est_pas
Historique de la PNL
En 1973, Richard Bandler (4e de psychologie à l'Université de Santa Cruz) essaie de reproduire par mimétisme la pratique de Gestalt-thérapie de Fritz Perls. Il demande à John Grinder (professeur de linguistique) de l'aider à formaliser la manière dont il s'y prend. Ces 2 co-fondateurs de la PNL vont créer le méta-modèle.
Ils vont modéliser ensuite Milton Erickson (thérapie brève) et Virginia Satir (systémique). Ils vont ainsi mettre au jour des protocoles indispensables en thérapie, comme le recadrage en 6 pas, la double dissociation...
Ils vont ensuite chercher à reproduire les compétences de gens géniaux dans leur domaine en modélisant les stratégies cognitives, c'est-à-dire ce qu'une personne fait dans son esprit et dans son corps pour pouvoir manifester une compétence.
En 1976, ils choisissent le nom de Programmation neuro-linguistique.
En 1985, Robert Dilts crée son modèle des niveaux logiques en s'inspirant du modèle des niveaux d'apprentissage de Gregory Bateson. Ce modèle permet de classer les techniques déjà existantes en fonction de leur niveau d'intervention. Il a permis aussi l'émergence de technique spécifique comme l'alignement des niveaux logiques.
En 1990 à Paris, est créé NLPNL (fédération des associations des certifiés en PNL).
Qu'est ce qu'un Ancrage
Source : Wikipnl : https://www.wikipnl.fr/index.php?title=Ancrage
En Programmation Neuro-Linguistique, le processus dit « d’ancrage », ou de « point d'ancrage » est un processus simple et naturel qui consiste à associer un état interne (émotion, ressenti) à un stimulus externe[1]. Le simple fait de redéclencher le stimulus suffit à faire revenir à l’esprit toute l’expérience et son état interne associé. Les « ancres » peuvent être visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives ou gustatives[2]. Cette technique est fondée sur les expériences du réflexe conditionnel menées par le psychologue russe Ivan Pavlov. L’exemple littéraire le plus célèbre d’ancrage est celui, gustatif, décrit par Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu. L’auteur explique comment tous les souvenirs de son enfance reviennent à son esprit alors qu’il déguste une madeleine comme celles qu’il appréciait étant enfant. Bandler et Grinder ont observé l'usage pas forcément conscient de ce mécanisme psychologique chez les grands psychothérapeutes qu'ils ont modélisés. Ils en ont construit des protocoles mobilisant ce mode d’association que notre cerveau connaît pour en faire un processus conscient et très rapide.
Plusieurs techniques de Programmation Neuro-Linguistique utilisent par conséquent ce procédé. Par exemple, la technique dite de la « désactivation d'ancres »[3], est utilisée lorsque le sujet est dans un état émotionnel négatif qui le coupe de ses compétences et ressources. Il s'agit d'identifier un état interne positif qui pourrait contrebalancer et neutraliser le premier. Il faut ensuite créer une ancre positive en prenant un temps pour se remettre dans une situation dans laquelle a été vécue la ressource positive nécessaire et déclencher ainsi un stimulus sensoriel supplémentaire (un contact physique, ou un mot sur un certain ton de voix). Il suffit ensuite de repenser à la situation problème et de redéclencher l'ancre pour que les deux états émotionnels s'annulent. Le protocole du « changement d'histoire de vie »[4] est un mélange du protocole de « recherche transdérivationnelle »[5], [6] et de celui des « désactivations d'ancres ». Utilisant l'ancrage d'une part, pour retrouver dans notre passé toutes les expériences où a été vécu le même état émotionnel, et la désactivation d'ancre d'autre part, pour changer le vécu d'une suite d'expériences négatives, cette technique permet de changer l'impact négatif d'une chaîne de moments vécus, pour s'orienter vers un état futur plus positif[7].
Qu'est ce que les métaprogrammes en PNL
Source Wikipnl : https://www.wikipnl.fr/index.php?title=M%C3%A9ta-programmes
Les méta-programmes sont un concept en PNL pour décrire les attitudes cognitives des personnes, et qui vont se manifester dans les comportements et le verbal. Cela permet de mettre des mots sur ces attitudes, de s'évaluer, de mieux comprendre à la fois soi et les autres.
Ils s'utilisent en thérapie, en recrutement, en communication, mais aussi pour définir la culture d'une entreprise[1].
Le métaprogramme le plus connu (accord-désaccord) est exprimé par : Le verre à moitié plein ou à moitié vide. Le verre n'a pas changé, mais chacun en fonction de ces métaprogrammes peut le vivre très différemment.
Un méta-programme est un programme sur les programmes, c'est-à-dire, un système qui oriente une stratégie (programme) dans la manière de la dérouler. Si j'évalue (stratégie) le travail de quelqu'un en ne voyant que ce qui va bien ou que ce qui va mal, la conclusion sera totalement différente, pourtant le travail réel n'a pas changé.
Les méta-programmes peuvent être :
- des filtres pour observer la réalité, ou
- des guides pour traiter les informations, ou encore
- traite du choix et des décisions[2].
Quels sont les présupposés de la PNL ?
- La carte n’est pas le territoire – A. Korzybski
- Notre représentation de la réalité n’est pas la réalité.
- Communiquer, c’est instaurer un rapport de carte à carte.
- Plus la carte de l’autre est différente, plus cela demande d’acceptation et de respect.
- Toute personne a en elle les ressources nécessaires pour parvenir à son objectif. À condition qu’il soit réaliste et dépende d’elle.
- Tout comportement est généré par une intention positive de l’inconscient.
- Qu’est-ce que je me donne de tellement important pour moi quand j’ai ce comportement que je n’aime pas ou que je juge négativement ?
- Nos limites sont les représentations de nos limites.
- Nous ne sommes pas aussi limités que nous pensons l’être.
- Nous restons prisonniers de nous-mêmes, de l’image que nous nous faisons de nous-mêmes, de l’image qu’on nous a donnée.
- C’est à l’endroit où nous croyons avoir nos plus grandes limites (limitations) que nous avons nos plus grandes ressources.
- À un moment donné de sa vie toute personne fait le meilleur choix possible compte tenu du contexte et des ressources dont elle dispose à ce moment là. En PNL, on ne retire jamais un choix, mais on en ajoute.
- Le corps et l’esprit sont un seul et même système et ils sont indissociables.
- Quand on va agir sur le comportement et la physiologie, on va changer la manière de penser et de sentir, et inversement.
- Nos échecs sont des sources d’informations qui nous invitent à agir autrement
- Se donner la permission de faire des erreurs et d’accepter les erreurs de l’autre.
- Qu’est-ce que j’apprends ?
- Qu’est-ce que j’ai à apprendre de ce qui c’est passé ?
- Le sens de notre communication est donné par la réponse que nous recevons, quels que soient nos intentions ou nos sentiments.
- Un message qui n’est pas perçu, compris par l’autre, n’est pas un message.
- La réaction de l’autre va m’indiquer que j’ai communiqué de façon juste.
- Nous sommes responsables de notre communication.